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mardi 21 avril 2020

TAI041 Expliquer les Services du Web Intractif et Coopératif

TAI041 Expliquer les Services du Web Intractif et Coopératif


cour Module 41 Technicien d'assistance informatique

Panorama du web 2.0
Décembre 07
Auteur : Isabelle DREMEAU,
consultante formatrice

pour la formation et l’éducation

Le collaboratif au service du savoir

Chapitres

ƒ Réseaux éducatifs 2

ƒ Vidéos d’apprentissage 2

ƒ Partage de tutoriaux 3

ƒ Communauté et langues 3

ƒ Flash Cards 4

ƒ Mind maps et plus 4

ƒ Tuteurs et cours en ligne 5

ƒ Notes de cours en ligne 5

ƒ Universités 2.0 6

ƒ Second Life 6

ƒ Serious Games 7

ƒ Mobile Learning 2 .0 7

ƒ Services & outils 2.0 8

ƒ Vers une éducation 2.0 9

Illustrations

ƒ Carte des outils 2.0 8

ƒ Panorama 2.0 9

Utiliser le Web 2.0 en formation, c’est découvrir de nouvelles orientations pour
amener les connaissances et les savoir-faire dans notre quotidien. En regardant
aujourd’hui tout ce qui se passe sur le web dans le domaine de la formation et de
l’éducation, on remarquera combien il est évident que la sphère éducative joue un
rôle significatif. Elle s’organise de plus en plus distinctement, met à profit tous les
services du Web 2.0 et impose de nouvelles tendances.

L’encyclopédie collaborative en ligne Wikipédia a marqué les débuts du web 2.0. Le
collaboratif au service du savoir, voilà un concept nouveau !

Avec Wikipédia, le monde de la connaissance a investi le web 2.0 par la grande porte.
Maintenant les internautes-acteurs de leur apprentissage, les pédagogues-auteurs
de cours forment une communauté éducative prête à s’organiser pour aller à l’assaut
du web.

L’utilisation du Web 2.0 pour l’éducation passe par l’accès aux outils. Comme ceux
par exemple que l’on sait indissociables du web 2.0 : les blogs, les wikis, les fils
RSS, les agrégateurs ou encore les pages d’accueil personnalisables. Tous ces
outils intègrent petit à petit les écoles, les centres de formation et les entreprises.

Professeurs et formateurs expérimentent et intègrent de nouveaux modèles
pédagogiques dans leurs pratiques. Ils constituent un espace de communication
basé sur le partage de contenus, adapté aux nouveaux besoins et qui demeure à
portée de mains de l’apprenant. C’est ce nouvel environnement qui assurera à
l’apprenant une flexibilité et une certaine autonomie d’apprentissage.

Rien n’est étranger à l’apprenant-internaute car il retrouve – pour peu qu’il soit déjà
un adepte du web - dans les outils qu’on lui propose à des fins pédagogiques ceux-
là mêmes qui font son identité numérique : social bookmarking, échanges et
stockage d’images ou de fichiers, agenda en ligne.

2/9

Réseaux sociaux éducatifs

Vidéos d’apprentissage

L’éducation dans la cour des grands

Î Google for educators,
Î Yahoo Teachers

S’il est un domaine où les services
regorgent de ressources
partagées, c’est celui des
plateformes d’échanges de
vidéo en ligne (YouTube,
Dailymotion). Mais cela ne
pourrait satisfaire complètement
ceux qui ciblent leurs recherches
dans un but éducatif. C’est ainsi
que les sites consacrés aux
vidéos de cours, aux

screencasts (enregistrement
de ce qui se passe sur un écran
d’ordinateur) ou aux paroles
d’experts filmés connaissent
un succès grandissant.
Des fonctionnalités
communautaires d’intégration
de vidéos sur des blogs,
d’ajouts de commentaires
finalisent l’offre et la rendent
attractive.

Les internautes regroupent sur
des sites de social bookmarking
(mister wong, del.icio.us) des liens
vers des sites qu’ils repèrent et
avec lesquels ils créent des
listes. Ainsi s’instaurent aussi
dans le secteur de l’éducation des
sites collaboratifs basés sur un
système de partage de signets ou
de ressources spécifiques.
Les utilisateurs sont issus du
milieu enseignant ou eux-mêmes

apprenants et répertorient les
liens, des articles qu’ils
trouvent intéressants et
utilisables par la communauté.
Sur certains sites comme
« edtags », un vote peut être
attribué sur chaque lien
soumis. La pratique
quotidienne de veille et
découverte du web sert la
communauté éducative en
offrant partage et opinion.

Les plus grands comme Google et Yahoo ne s’y sont pas trompés et ils sont présents
sur le créneau de la formation et de l’éducation.
« Google for educators » offre aux pédagogues des espaces où sont regroupées
toutes les applications, outils et services de Google utilisables à des fins
pédagogiques.
« Yahoo teachers » se positionne par contre – le site n’est pas encore ouvert - plus
sur la mise en réseaux et l’échange des pratiques éducationnelles.

3/9

Partage de tutoriaux

Communautés linguistiques

« Au contact de la

communauté, on

découvre, on

s’émerveille, on

s’enrichit et on se

surpasse. »

A l'intérieur même de la
sphère éducative, le
réseau social (social
networking) s'organise en
sous-communautés
focalisées autour d’un
thème central.

Prenons les langues par
exemple, les sites
d’apprentissage des
langues parient sur la
communication et
l’échange entre internautes
de toutes nationalités pour
parfaire et faire pratiquer
les langues. Lors de
l’inscription il suffit de dire

de quel pays on est
originaire, quelle langue
on parle et dans quelle
langue on souhaite avoir
des contacts.
On se retrouve entre
internautes ayant un
même besoin, une même
envie. Celle de s’aider des
réseaux en ligne pour
développer à la fois ses
connaissances
linguistiques mais aussi
pour aller de manière
directe à la rencontre des
caractéristiques
culturelles de chaque
langue étudiée.

Même si la vidéo est de
loin le médium de plus en
plus présent sur Internet, il
ne faut pas oublier les
sites de partage de
ressources proposant des
tutoriels tout simples
(tutoriels photos ,
explications textuelles). Ils
montrent comment il est
possible avec des supports
communs de fidéliser
aussi les internautes.
Les sujets téléchargés sont
très variés (cela va du
cours de philosophie au
cours de bricolage sur

réalisation d’un jardin
suspendu). C’est là que
l’on se rend compte de
l’énorme potentiel
existant en tout internaute.
Le contributeur est guidé
pour éclairer pas à pas
comment il est arrivé à la
réalisation de ce qu’il
expose à la communauté.
Il partage ses
connaissances avec
d’autres qui peuvent faire
des commentaires et se
servir des liens pour
intégrer ces ressources à
leurs sites.

4/9

Cartes d’apprentissage : Flash Cards

Cartes heuristiques : Mind Maps et plus

« Guider l’apprenant

vers les techniques

d’apprentissage les

mieux adaptées à sa

manière

d’apprendre. »
On ne peut pas comme
autre exemple ne pas citer
le Mind Mapping car la
réalisation de cartes
heuristiques en ligne
bénéficie d’une offre riche
et très diversifiée sur le
Web 2.0.
Les sites de Mind Map
2.0 permettent de travailler
rapidement, seul ou à
plusieurs et à distance sur
un même projet.
De nombreux sites sont
gratuits et il est possible

de tester parfois leur
ergonomie avant de
s’inscrire afin de
sauvegarder son travail ou
de le partager.

Pour des projets plus
complexes, il sera possible
d’utiliser d’autres modèles
de réflexion et de
visualisation d’idées sur
des sites comme
Thinkature ou
ExploraTree.

Un autre exemple de cas de
sous-communauté
(clusterisation) se retrouve
dans le domaine des
techniques
d’apprentissage. On
comptabilise en effet de très
nombreux de sites 2.0 basés
sur la technique
mnémotechnique des « Flash
cards» peu adoptée en
France, à l’instar des autres
pays européens ou encore
outre-atlantique. Un outil en
ligne permettant de générer
ces «cartes
d’apprentissage» virtuelles

est présent sur le site et le
résultat du travail de
réflexion peut être proposé
à tous.

On peut s’aider de cartes
déjà rédigées, travailler de
manière autonome avec
l’outil pour s’aider à
mémoriser ou faire appel
au soutien des internautes
du réseau.

Ce qui rend l’apprentissage
plus tout de suite plus
attrayant !

5/9

Tuteurs et cours en ligne

Notes de cours sur le web

Certains pédagogues utilisent
les technologies
d’enseignement à distance
pour offrir avec ou sans
rétribution leurs services aux
élèves en demande de
soutien d’apprentissage.

On les retrouve alors sur des
portails communautaires
proposant une mise en
relation tuteurs – élèves
grâce en général à une
« plateforme de
téléformation » composée
suivant la particularité du
service d’outils comme les
blogs, la visioconférence, le
tableau blanc. Les élèves

créent leur réseau
d’apprentissage au travers
de classes virtuelles en
ayant l’opportunité de nouer
contact avec des élèves de
leur niveau.

En distribuant leurs cours au
travers de services, les
tuteurs ou professeurs pour
leur part obtiennent une
certaine visibilité et
l’occasion de proposer leur
savoir- faire pédagogique
au sein d’une communauté
d’échange de savoirs.
«La communauté

éducative bénéficie de

la structure et du

support des réseaux

sociaux pour

développer ses

propres créneaux.»

Nul doute que si Internet a
envahi les universités,
cela a été en grande partie
grâce aux étudiants.
Ce sera sans doute aussi
par eux que la brèche du
Web 2.0 intégrera les
bancs et les amphis de
l’université. Les réseaux
sociaux comme Facebook
n’ayant plus de secrets
pour eux, ils trouveront
des services
collaboratifs adaptés à
leurs études.

Pour ceux qui sont prêts à

échanger leurs notes de
cours, les services
dédiés leur sont ouverts.

La plupart sont des sites
anglo-saxons, toutefois le
site « etoody » sort du lot
en proposant une version
francophone de partage
de documents audio,
vidéos ou textes aux
étudiants.
Toute une communauté
peut se greffer sur le site
grâce à l’apport d’outils
complémentaires comme
l’aide à la création de

blogs ou de forums.

6/9

Université 2.0

Second Life & Education

A la frontière du réel et du
web 2.0, il y a le monde
virtuel de Second Life,
tellement fascinant ! Les
universités elles-mêmes
magnétisées par cet
environnement n’hésitent
pas à organiser des
rencontres pédagogiques
dans des établissements
universitaires en 3D. Les
échanges entre internautes
se font par l’intermédiaire
d’ avatars créés à leur

image ou inventés. La
communauté éducative s’est
emparée de ce noman’s land
pour y expérimenter de
nouvelles approches
pédagogiques. Un premier
colloque virtuel international
« Second Life Best
Practices in Education » a
eu lieu en mai 2007 pour
présenter et communiquer
autour des différents projets
éducatifs déjà mis en place
dans Second Life.

Les universités
américaines n’ont pas
attendu pour faire leur
entrée sur le web 2.0. Par
le biais des podcasts ,
éléments du nouveau web
par excellence, elles
diffusent sous forme audio
ou vidéo sur le Net les
cours dispensés dans leurs
locaux. Dans le catalogue
iTunes, on peut déjà
trouver un nombre
important de cours mis à
disposition par les
universités ou institutions
américaines (MIT,
université de Berkeley).
Mais elles n’hésitent pas
non plus aussi parfois à
placer leurs vidéocours
directement sur YouTube.

La tendance pourtant
semble être de vouloir
regrouper les vidéos
universitaires sur des
portails thématiques
comme SciVee, un des
nombreux exemples de
sites pour vidéos
scientifiques. En France,
un regroupement
d’universités du sud-est,
l’UO-MLR (Université
Ouverte Languedoc
Roussillon) a mis en ligne
un site de diffusion de
ressources libres en
format de baladodiffusion
audio ou vidéo. Elles
suivent le chemin tracé par
l’Université Médicale
Virtuelle Francophone,
pionnière en ce domaine.

« De nouveaux

univers virtuels se

s’installent sur le

web. Réels déserts

virtuels à habiter,

tout est à construire,

tout reste à créer. »

7/9

Serious Games

Mobile learning 2.0

Par mobile learning ou
mlearning, on entend
l’utilisation de toutes les
technologies mobiles
(téléphones, agendas
électroniques, assistants
personnels PDA ) dans un
but d’apprentissage des
connaissances .
Nos téléphones
portables sont capables
de télécharger des
podcasts et de se
connecter sur Internet.
Lorsque l’on produit des
ressources éducatives,
on remarque que peu
d’outils à l’instar de
Techsmith avec Camtasia

permettent la publication
compatible avec un iPod.

Certes l’internaute peut
participer activement au
web 2.0 en postant des
articles via son téléphone ou
en envoyant des photos sur
un moblog ( blog mobile)
mais il lui reste nécessaire de
convertir certains fichiers.
Des services tels que
« mogopop », « iwriter » ,
« iPod-notes packager » ou
encore « iquizz maker »
répondent à cette attente en
transformant les ressources
en un layout et un format
lisible sur téléphone

On entend par serious
game, des « jeux
sérieux », des logiciels qui
sur la base de jeux vidéo
amènent et aident
l’utilisateur à acquérir ou
à se familiariser avec
certaines compétences.
Ils peuvent être aussi
utilisés pour nous
sensibiliser aux
problèmes humanitaires
et conflictuels : « Darfour
is dying », « Play against
all odds ».

Une université française suit
la tendance avec le
développement de
«Climatus », un simulateur
d’univers en temps réel,
proposé bientôt en
apprentissage aux
étudiants de Lyon.

Des entreprises les utilisent
d’ores et déjà pour former
leurs managers. A l’image
d’IBM avec « INNOV8 » qui
met en scène les processus
d’affaires en entreprise.

« Parce ce que la

mobilité signifie plus

de flexibilité et une

meilleure

accessibilité, elle

participera au

développement de

nouveaux processus

de formation. »

8/9

Services & outils 2.0

Et on ne peut rêver mieux
avec le Web 2.0 pour enrichir
ses cours et les rendre
attractifs ! Les nouveaux outils
et services permettant de mixer

les formats multimédia sont
variés. Ils vont de la
distribution de cours à la
conception d’exercices.

Plus ludiques, les outils
d’annotations vidéos, de
création de Newsletter à
comme mojiti ou
LetterPop sont à tester.
Pour diffuser une
présentation, on utilisera
des services comme
depicto ou slideshare –
devenu un incontournable
pour télécharger et

partager ses présentations
powerpoints. De plus, depuis
peu une possibilité
d’enregistrement audio ainsi
qu’un espace privé est offert
aux membres inscrits.

En général ces services
s’utilisent directement ou
après une rapide inscription.
Ils nécessitent rarement un

Figure : Carte
interactive des outils
2.0 pour formateurs »

Une autre manière d’échanger
sur les pratiques, c’est de
travailler avec les outils qui
contribuent à créer des
scénarios d’apprentissage
en ligne.
HaikuLMS, permet organiser
une classe virtuelle
asynchrone, pour un contact
synchrone la plateforme vyew
fera l’affaire. Travailler
ensemble sur un même
texte, préparer un exposé en

commun chacun chez soi,
cela est rendu possible avec
google docs par exemple.
Les évaluations peuvent tout
aussi bien être réalisées sur
le web avec les ressources
encore plus interactives.
Rien de tel que des sessions
de travail sur voicethread ou
yackpack où l’apprenant doit
laisser son propre message
audio.

téléchargement du logiciel
et sont le plus souvent
gratuits.
On peut ainsi se lancer
dans l’expérimentation
des outils et des services
sans pour autant avoir les
connaissances techniques
d’un concepteur multimédia
et on se concentrer ainsi
sur le contenu.

9/9

Vers une éducation 2.0

Panorama du Web 2.0 pour la formation - idremeau 2007

Le Web 2.0 a mis en lumière une nouvelle gestion du savoir : celle de penser et de réfléchir collaborativement pour
acquérir individuellement de nouvelles compétences. Nous devenons de manière de plus en plus consciente, acteurs de
notre formation. Ceux pour qui Internet est accessible depuis longtemps ont développé une identité numérique qui sert
leur développement professionnel, personnel et social. Les mots-clefs du web 2.0 ont intégré le vocabulaire usuel de
l’internaute, qui n’hésite pas à utiliser de nouveaux services.
L’empreinte numérique de la connaissance se dessine et se ramifie progressivement. Le Web 2.0 offre à la
communauté éducative l’opportunité de se constituer des services réservés et des communautés des pratiques. Chacun
y trouve sa place petit à petit. Les services dédiés s’appuient sur l’expérience des services généralistes pour cibler un
public d’apprenants et de pédagogues et leur proposer les outils dont ils ont besoin.
Le plus grand challenge – celui qui inquiète - est de faire face maintenant à ces changements et de construire avec. Cet
état de « beta » perpétuel en agace plus d’un. Pourtant, il nous amène à réfléchir à plus d’ innovation, à reconnaître
l’apprentissage informel et à le catalyser, à miser sur la mobilité et l’accès direct aux ressources pédagogiques.

Le Web se (nous) remet constamment en question, un exemple à suivre !


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