TAI015 Raccorder un poste client à un réseau simplifié

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TABLE DES MATIERES

1 Pourquoi un réseau local ? 3

1.1 Quelques définitions 3

1.1.1 De façon générale 3

1.1.2 Appliqué à l'informatique 3

1.1.3 Autre définition 4

2 LES DIFFERENTS TYPES DE RESEAUx LOCAux 5

2.1 COMMUNICATION ENTRE DEUX POSTES 5

2.1.1 Partage de ressources physiques 5

2.1.2 Liaison point à point série ou parallèle (réseau sans carte) 5

2.1.3 Connexion à un réseau de transmission 6

2.2 RESEAU LOCAL POSTE A POSTE 6

2.3 Réseaux client/serveur 6

3 les composants d’un réseau local 8

3.1 LES CABLES 8

3.1.1 Le câble coaxial : 8

3.1.2 Câble paires torsadées : 8

3.1.3 Câble à fibre optique : 9

3.2 LES TOPOLOGIES 9

3.2.1 Topologies physiques 9

3.2.1.1 Réseau en bus 9

3.2.1.2 Réseau en anneau 10

3.2.1.3 Réseau en étoile et étoile étendue 10

3.2.2 Topologies logiques 11

3.2.2.1 La topologie de broadcast 11

3.2.2.2 Le passage de jeton 11

3.3 CARTES ou interfaces réseau 11

3.3.1 Installation physique de la carte réseau 12

3.3.2 Installation du driver 12

3.4 Les protocoles 12

3.4.1 Définitions 12

3.4.2 Installation 13

3.4.3 Paramétrage 14

4 Connexion en poste à poste 17

5 CONNEXION à un domaine 20

6 Contrôle et dépannage de la connexion 21

6.1 Contrôle visuel 21

6.2 Ipconfig 21

6.3 Ping 22

6.3.1 Ping adresse-distante 22

6.3.2 Ping adresse-même-réseau 23

6.3.3 Ping adresse-locale 23

6.3.4 Ping 127.0.0.1 23

7 Partage de ressources 24

7.1 Le Partage des ressources 24

7.2 La sécurité d'accès aux ressources dans un groupe de travail 24

7.2.1 Création des utilisateurs 24

7.2.2 Stratégie locale de sécurité 26

7.3 La sécurité d’accès aux ressources dans un domaine 27

7.4 Le partage de fichier simple avec Windows XP 27

8 Connexion aux ressources partagées 29

9 Glossaire du partage de ressources 30

Pourquoi un réseau local ?

Quelques définitions

De façon générale

Un réseau est un système complexe d'objets ou de personnes interconnectées. Les réseaux sont partout autour de nous et même à l'intérieur de nous. Notre système nerveux et notre système cardio-vasculaire sont des réseaux. Vous en connaissez peut-être d'autres ? Les réseaux appartiennent à différentes catégories : 

• les communications, 

• le transport, 

• la société, 

• la biologie,  

• les services publics. 

Appliqué à l'informatique

Un réseau local, appelé aussi réseau local d'entreprise (RLE) (ou en anglais LAN, Local Area Network), est un réseau permettant d'interconnecter les hôtes (ordinateurs, imprimantes, équipements intelligents) d'une entreprise ou d'une organisation. Grâce à ce concept, datant des années 70, les employés d'une entreprise ont à disposition un système permettant : 

• d'échanger des informations 

• de communiquer 

• d'avoir accès à des services divers 

Un réseau local relie généralement des ordinateurs (ou des équipements tels que des imprimantes ou des routeurs) sur des distances réduites, à l’échelle d’un établissement d’entreprise à l'aide de supports de transmission qui peuvent être :

• Des médias de cuivre :

• Câble à paires torsadées

• Câble coaxial

• Le réseau électrique existant avec le CPL (Courant Porteur en Ligne)

• Des médias optiques (fibre monomode ou multimode)

• Des médias sans fils : le Wifi qui utilise les ondes radioélectriques.

Sur de plus grandes distances, on considère que le réseau fait partie d'autres catégories de réseaux appelés MAN (Metropolitan Area Network) ou bien WAN (Wide Area Network), qui utilisent le réseau public (Internet), des réseaux privés (lignes spécialisées) ou bien plus récemment des réseaux privés virtuels sur Internet : les VPN (Virtual Private Network).

Autre définition

On appelle réseau local le raccordement d'hôtes (ordinateurs et périphériques) par un média (support de transmission) grâce auquel ces divers éléments peuvent communiquer :

LES DIFFERENTS TYPES DE RESEAUx LOCAux

COMMUNICATION ENTRE DEUX POSTES

Partage de ressources physiques

Ce type de partage de ressources était utilisé avant l’essor des réseaux locaux d’entreprise.

- Boîtier de partage d'imprimante

\* MERGEFORMAT

- Echange de disquettes, zip, CD… : pour les simples transferts de données (il est possible d'utiliser un utilitaire de compression afin de limiter le volume) Vous avez actuellement peu de chances de rencontrer cette solution en entreprise car elle est obsolète.

Liaison point à point série ou parallèle (réseau sans carte)

\* MERGEFORMAT

Cette solution nécessite l'utilisation d'un logiciel de transfert de données sur chacun des postes de travail. 

L’échange de données se fait grâce aux ports séries ou parallèles des ordinateurs. On peut l'utiliser pour l'échange ponctuel de fichiers, en l’absence de vrai réseau local. Elle n'offre pas tous les services d'un véritable réseau local (sécurité, emploi d'applications partagées,...)

Connexion à un réseau de transmission

\* MERGEFORMAT

Cette solution peut être utilisée pour connecter deux stations de travail distantes entre elles pour l'échange de données ou pour connecter une station de travail à un réseau local distant.

Ce type de transmission sera limité par la vitesse de la ligne utilisée 

RESEAU LOCAL POSTE A POSTE

Dit aussi réseau "léger" ou "peer to peer" ou "point à point". Plusieurs postes "intelligents" sont connectés entre eux.

Dans la terminologie Windows ce type de réseau s’appelle « groupe de travail » ou « workgroup ».

Partage d'imprimante et de disque, transfert de fichier, utilisation d'un logiciel se trouvant sur un autre poste (partage d’application).

Ce type de réseau utilise des cartes (Ethernet ou autre) que l’on appelle aussi interfaces réseau. 

Réseau fondé sur l'utilisation individuelle des micros, chaque utilisateur est administrateur de ses ressources.

Théoriquement, chaque poste peut être client et serveur.

Simplicité d'utilisation et prix bas, mais nombre de postes et performances limités : il est recommandé de se limiter à une dizaine de postes.

Ce qui lui manque en performance et en sécurité, le réseau poste à poste le compense par sa souplesse et sa convivialité

Un réseau poste à poste peut être une première étape avant d'évoluer vers un réseau de type client serveur où l’administration des ressources sera centralisée, il peut aussi compléter un réseau plus important (messagerie, transfert de fichiers de poste à poste,...)

Réseaux client/serveur

Avec ce type de réseau, les machines se divisent en deux catégories : les postes clients et les serveurs.

Les serveurs constituent le centre névralgique des traitements et des informations

Cette solution est utilisée pour les réseaux comprenant plusieurs dizaines de postes ou bien quand les exigences concernant la sécurité et la performance du réseau sont élevées.

En général, une seule machine dans le réseau contient toutes les informations de connexion et la stratégie de sécurité (contrôleur de domaine chez Microsoft). Cette dernière peut être secondée par une série de serveurs remplissant chacun une fonction particulière (Serveur Web, serveur de messagerie, serveur de fichiers, serveur d’impression …).

les composants d’un réseau local

Pour que plusieurs postes puissent communiquer ensemble, nous avons besoin des composants suivants :

• Des médias et des équipements réseaux 

• Des cartes réseaux dans chaque poste

• Une même façon de dialoguer entre tous les postes

Les médias réseaux peuvent être des câbles, mais depuis quelques années, le câblage traditionnel peut être remplacé, en partie ou en totalité, par des transmissions radios (Wifi) ou par le courant porteur en ligne (CPL) qui se sert du réseau électrique.

Le mode de transmission radio n’est pas sans poser quelques problèmes notamment si vous devez communiquer au travers de cloison en béton. De plus les débits sont inférieurs à ceux obtenus avec un câblage filaire.

LES CABLES

Une norme donne le choix entre plusieurs types de câbles. De ce choix va dépendre le débit maximum théorique du réseau. Le coût global du réseau peut aussi beaucoup varier en fonction de ce choix.

Les extrémités des câbles doivent être équipées de dispositifs terminaux adéquats (connecteur BNC, RJ45, SC, ST ....).

Voici les types de câbles les plus courants que vous pouvez utiliser :

Le câble coaxial :

Ce type de câble est de moins en moins utilisé, sa topologie et sa vitesse n’étant plus adaptées aux réseaux récents.

Il est composé d'un conducteur central et d'une enveloppe de blindage (tresse de cuivre, feuille d'aluminium). Ce blindage sert uniquement à protéger le conducteur des parasites éventuels.

Il est généralement dans les réseaux ETHERNET.

 Il se décline en trois types de câbles : Thin Ethernet (coaxial fin), Thick Ethernet (coaxial épais ou Yellow Snake) et Cheapernet (version économique de thin)

La seule topologie utilisable par le câble coaxial est le bus. Ce type de câble, ou la bande passante est limitée à 10 Mbits/s, n’est presque plus utilisé en entreprise. Les signaux peuvent être transportés sur une distance maximum de 180 mètres.

Câble paires torsadées :

Ce type de câble très économique est très utilisé dans les réseaux d’entreprise. Le réseau téléphonique est constitué essentiellement de ce type de câble contenant plusieurs paires torsadées.

Ce type de câble transporte les signaux à une vitesse de 10, 100 ou 1000 Mbits sur une distance maximum de 100 mètres.

Il existe trois types de câblage à paires torsadées :

* UTP (Unshielded Twisted Pair), câblage non blindé.

* FTP (Folded Twisted Pair) où le câble est blindé avec une feuille d’aluminium.

* Le SFTP (Shielded Folded Twisted Pair) à double blindage, où le câble est blindé avec une tresse d’aluminium et chaque paire est blindée avec une feuille d’aluminium.

Câble à fibre optique :

C'est le type de câble le plus coûteux. Il comporte un conducteur de la source lumineuse en verre ou en matière synthétique que l’on appelle le cœur, entouré d'une enveloppe qui ne sert ici qu'à le protéger des influences mécaniques. Un blindage dans ce cas est inutile puisque la fibre optique n'est absolument pas sensible aux phénomènes électriques ou magnétiques.

Ces câbles autorisent de très grandes vitesses de transmission avec un niveau de sécurité très élevé.

Il existe 2 types de fibres optiques :

• Les fibres monomodes, au cœur étroit, utilise un rayon laser qui ne peut suivre qu’un seul chemin. Elles sont utilisées pour de longues distances (jusqu’à 5 km).

• Les fibres multimodes, moins coûteuses que les monomodes, qui utilisent des leds comme source lumineuse. Dans ce type de fibre au cœur plus large, les rayons peuvent suivre plusieurs chemins. Elles sont utilisées sur des distances plus courtes (maxi 2 km)

LES TOPOLOGIES

Topologies physiques

L'architecture réseau ou Topologie physique désigne la manière dont les différents hôtes composant le réseau sont reliés entre eux. On distingue actuellement trois principaux types d'architecture qui sont présentés ci-après.

Réseau en bus

Le terme bus n'a rien à voir avec le mode de transport, il vient en fait du mot anglais désignant un canal, une voie.

Un réseau bus est construit le long d'un câble coaxial sur lequel se branchent les différents postes de travail par l'intermédiaire d'un dispositif adéquat. Le bus lui-même doit être muni à ses deux extrémités d'un terminateur.

Un inconvénient majeur, le réseau en bus est limité en longueur et une extension importante nécessite l'achat de matériels onéreux.

Cette architecture présente toutefois un grave inconvénient : l'ensemble du réseau est en effet paralysé aussitôt qu'une rupture se produit à un endroit quelconque du réseau. 

De nos jours on n’installe plus ce type de réseau, il est bon de connaître son existence, il n’est pas impossible d’en trouver encore quelques-uns d’installés.

Réseau en anneau

Dans ce type de liaison, chaque ordinateur est relié au suivant par un câble et le dernier est relié au premier. 

Dans ce type d'architecture, chaque poste de travail est utilisé comme ordinateur de transit. Pour que les données partant d'un ordinateur arrivent à destination, il faut que les postes qui se trouvent sur le chemin relaient les données. On obtient ainsi une amplification du signal, ce qui apporte un surcroît de sécurité dans la transmission.

Cette architecture présente toutefois un grave inconvénient : l'ensemble du réseau est en effet paralysé aussitôt qu'une rupture se produit à un endroit quelconque du réseau. 

Réseau en étoile et étoile étendue

La désignation en étoile peut être prise au mot car les postes de travail sont effectivement disposés ainsi autour d’un ou plusieurs éléments qui relient les postes de travail entre eux. Ces appareils sont les switchs ou commutateurs et les hubs ou concentrateurs. 

On parle de topologie en étoile étendue quand on relie des étoiles individuelles en connectant les hubs et/ou les concentrateurs.

Cette topologie utilise des longueurs de câble bien supérieures aux topologies précédentes, cependant l’étoile étendue est la topologie la plus fréquente en entreprise car elle permet d’étendre facilement la portée et la couverture du réseau.

De nos jours c’est cette topologie que vous rencontrerez ou que vous installerez le plus souvent.

Topologies logiques

La topologie logique va déterminer de quelle façon les hôtes vont communiquer entre eux et accéder au média.

Il existe deux types de topologie logique.

La topologie de broadcast

Dans cette topologie chaque hôte envoie ses données à tous les autres hôtes du réseau.

Egalement appelée « bus logique », c’est cette topologie qui est utilisée dans les réseaux Ethernet comme nous le verrons plus loin.

Quand les broadcasts sont trop nombreux sur le réseau cela génère des collisions, les paquets de données envoyés sont détruits et les stations doivent réémettre.

Le passage de jeton

Dans cette deuxième topologie un jeton circule sur le réseau d’hôte en hôte.

Quand un hôte reçoit le jeton, il peut recevoir les messages qui lui sont destinés et émettre des données.

Cette topologie est utilisée dans les réseaux Token Ring et FDDI. Nous ne l’étudierons pas car elle est peu utilisée actuellement.

 CARTES ou interfaces réseau

Pour choisir une carte réseau vous devez tenir compte :

• Du type de réseau installé (Ethernet, Token Ring, Wifi, CPL)

• Du type de bus ou de port sur lequel vous désirez installer la carte (PCI, ISA, USB)

• De sa vitesse : 10, 100, 1000 Mbits/s

• De ses caractéristiques supplémentaires telles que « Wake-On-Lan »

Installation physique de la carte réseau

La première chose à faire est d'ouvrir votre ordinateur et y insérer la carte réseau. Pour cela vous aurez besoin d'un tournevis cruciforme. Avant toutes choses débranchez l'alimentation, puis touchez le boîtier d'une main et le sol de l'autre. Il ne vous reste plus qu'à trouver un emplacement  libre et y insérer la carte.

De nos jours, il est fréquent que la carte réseau soit directement intégrée à la carte mère, ce qui simplifie l’installation. Il vous faudra vérifier qu’elle n’est pas désactivée dans le Bios.

Par précaution CONSULTEZ LA DOCUMENTATION FOURNIE AVEC LA CARTE même si celle-ci est généralement peu fournie. Si jamais des cavaliers (jumpers) sont présents sur la carte, vérifiez leur utilité. 

Installation du driver

Avec le « Plug and Play », la carte est détectée à son installation par le système d’exploitation et celui-ci installe automatiquement le pilote s’il le possède ou il vous demande d’insérer le CD du constructeur.

Jusqu’à ce stade la procédure d’installation d’une carte réseau n’est pas spécifique, c’est la même procédure que celle utilisée pour installer d’autres périphériques comme une carte son.

Les protocoles

Pour qu’une carte réseau fonctionne vous devez indiquer quel protocole elle doit utiliser.

Ici nous n'aborderons que les notions nécessaires à la connexion d'une station de travail sur un réseau local.

Définitions

Pour que deux machines puissent communiquer au sein d'un réseau (quel que soit le type de réseau et le système d'exploitation), il faut qu'elles utilisent le même langage, c’est ce langage que nous appelons protocole.

Un protocole est un ensemble de programmes qui mettent en forme les messages à destination du réseau. Pour que les stations de travail puissent communiquer, il faut qu'elles respectent les mêmes règles de communication et par conséquent qu'elles utilisent le même protocole.

Il existe des protocoles spécifiques à certains systèmes d'exploitation et d'autres qui sont génériques.

Les principaux protocoles sont :

• NETBEUI : spécifique aux systèmes d'exploitation Microsoft. Fonctionne très bien pour des petits réseaux.

• IPX/SPX : à l'origine le protocole natif de NETWARE mais qu'on retrouve chez pratiquement tous les éditeurs. C'est un protocole routable (on peut communiquer avec d'autres réseaux)

• TCP/IP : c'est un protocole qui est fourni avec tous les systèmes d'exploitation et qui est devenu un standard. C'est un protocole routable utilisé pour Internet

Installation

Lors de l'installation des drivers de carte réseau, un protocole par défaut est installé. Ce n'est pas obligatoirement celui qu'il faut utiliser. Il faut donc vérifier et procéder éventuellement à l'installation. 

Pour accéder à la liste des composants réseaux installés et à leur paramétrage sous Windows XP , allez dans Panneau de configuration, Connexion réseau local et Propriétés de la connexion

Dans la boîte de dialogue Propriété du réseau local, les protocoles installés sur la station de travail sont visibles.

Pour supprimer un protocole, il suffit comme pour tous les autres composants réseaux de le sélectionner et  cliquer sur le bouton Supprimer ou Désinstaller.

Pour ajouter un protocole comme pour tous les autres composants réseaux, il suffit de cliquer sur le bouton Ajouter ou Installer et choisir le composant à installer dans les boîtes de dialogue suivantes.

Pour paramétrer un protocole, il suffit comme pour tous les autres composants réseaux de le sélectionner et cliquer sur le bouton Propriétés.

Paramétrage

Pour communiquer, les protocoles utilisent des adresses : Une station qui veut communiquer avec une autre envoie un message (c'est le protocole qui le met en forme) sur le réseau. Ce message contient l'adresse de la station émettrice et l'adresse de la station destinatrice. Chaque station du réseau reçoit le message et si elle est destinatrice, elle le traite (le protocole remet en forme le message pour l'application destinatrice

• L'adresse peut prendre plusieurs formes : 

• Le nom de la station de travail.

• L'adresse MAC ou adresse physique de la carte réseau de la station. C'est un numéro qui est inscrit par le fabricant de la carte dans la mémoire morte de la carte. Ce numéro est unique.

• Une adresse logique qui est attribuée par l'administrateur du réseau.

Certains protocoles n'ont pas besoin de paramétrage, ils détectent eux-mêmes les adresses (nom, adresse MAC) nécessaires à leur fonctionnement.

Pour d'autres, il faut donner l'adresse de la station et parfois l'adresse de certains hôtes du réseau qui remplissent des fonctions particulières.

Parmi les protocoles les plus utilisés :

- NETBEUI utilise les noms de station et ne nécessite aucun paramétrage.

- IPX/SPX utilise les adresses MAC et ne se paramètre que si l'on sort du cadre du réseau local (inter-réseau avec utilisation de routeurs). Il faut donner l'adresse de la station qui fait office de routeur.

- TCP/IP utilise pour son fonctionnement une adresse logique unique pour chaque station du réseau que l’on appelle aussi « adresse IP ». Il y a deux façons d'attribuer les adresses IP aux stations de travail :

-- De façon automatique (c'est la configuration par défaut). Cela signifie qu'un serveur DHCP installé sur le réseau va fournir une adresse IP à la station quand elle se connectera sur le réseau. Si un serveur DHCP n’est pas en service dans le réseau une fonction de Windows 2000 ou XP appelée APIPA permettra à la station de s’attribuer elle-même une adresse IP.

-- En utilisant des adresses fixes (ou statiques), l'administrateur du réseau définit les adresses pour chaque machine du réseau et l'installateur les rentre manuellement.

On accède au paramétrage du protocole en visualisant les propriétés de ce dernier. Quel que soit le système d'exploitation, on entre toujours les mêmes renseignements.

Si la case Obtenir automatiquement une adresse IP est cochée, les autres zones ne sont plus accessibles. Si la case Utiliser l'adresse IP suivante est cochée, il faut saisir les renseignements dans les zones suivantes.

L'adresse IP est une adresse qui comporte 4 octets et qui se présente sous la forme de 4 valeurs décimales comprises entre 0 et 255. Chaque valeur est séparée de la suivante par un point.

Le masque de sous-réseau est un code (de 4 octets comme l’adresse IP) qui permet de discerner dans l'adresse IP, l’adresse du réseau, de l’adresse de l’hôte. Pour les petits réseaux (moins de 255 machines), le masque standard sera égal à 255.255.255.0. Un autre support de formation traitera de l’utilisation et du calcul des masques de sous-réseau.

L'adresse de passerelle est une adresse IP qui indique par quel hôte il faut passer pour communiquer avec d’autres réseaux (c'est le cas pour Internet), il s’agit en général de l’adresse IP de l’interface du routeur directement connectée sur le réseau.

Les adresses DNS primaire et auxiliaire (ou secondaire) sont les adresses IP de serveurs dont la fonction est de traduire une adresse du type www.microsoft.com en adresse IP de façon à ce que la station puisse communiquer avec le site en utilisant une adresse IP. On a besoin d'adresse DNS pour surfer sur Internet

Dans tous les cas, c'est l'administrateur du réseau qui définit le plan d'adressage. Les autres composants du réseau dépendent du type de réseau et de la fonction de la station de travail.

Connexion en poste à poste

Dans un réseau poste à poste, chaque station est cliente et/ou serveur. Il n'y a aucune hiérarchie.

On va installer quel que soit le système d'exploitation un programme client et un programme serveur si nécessaire.

Dans cet exemple, le programme Service client pour NetWare a été installé pour communiquer avec un serveur NetWare et le programme Client pour les réseaux Microsoft a été installé pour communiquer avec les machines Microsoft. Quant au programme Partage de fichiers et d'imprimantes pour les réseaux Microsoft, il permet de partager des dossiers et/ou des imprimantes et les rendre accessibles aux machines qui disposent d'un système d'exploitation Microsoft.

L'appartenance de la machine à un groupe de travail (Workgroup) se fait dans les Propriétés du Poste de travail : onglet Nom de l’ordinateur.

Cliquez sur le bouton Modifier puis complétez l’écran suivant.

Lorsque la machine fait partie d'un réseau poste à poste, à l'ouverture de session, l'utilisateur est contrôlé par la machine elle-même. Au démarrage, l'utilisateur Administrateur est créé en standard et il est le seul à pouvoir modifier la configuration de la machine et créer d'autres utilisateurs.

En tant qu’administrateur de votre machine vous pouvez créer autant d’utilisateurs que vous l’estimez nécessaire sur votre poste, en indiquant quels sont les privilèges des utilisateurs créés : administrateur ou simple utilisateur.

Pour que plusieurs postes puissent facilement communiquer entre eux, il faut qu’ils appartiennent au même groupe de travail dans un réseau poste à poste.

CONNEXION à un domaine

Quand la station de travail fait partie d'un domaine (il existe sur le réseau un contrôleur de domaine), les mêmes programmes que lors de la connexion poste à poste sont à installer. Pour modifier la configuration réseau, il faut avoir ouvert une session en tant qu'Administrateur. L'appartenance au domaine se fait au même endroit que pour l'appartenance au Workgroup mais en cochant la case adéquate.

Lorsque l'on veut rejoindre un domaine, il faut indiquer le compte et le mot de passe d'un utilisateur qui a le droit d'ajouter des stations de travail au domaine.

Lorsque la station fait partie d'un domaine, à l'ouverture de session, le compte utilisateur est contrôlé par le contrôleur du domaine. Dans ce cas, il est inutile de créer l'utilisateur en local. Il existe déjà dans la base de données des utilisateurs du domaine.

Contrôle et dépannage de la connexion

Que votre réseau soit constitué sur le modèle client/serveur ou bien poste à poste, vous devez à la fin de son installation contrôler qu’il fonctionne.

Si l’installation se déroule bien et qu’à son issue vous accédez à Internet et vous voyez apparaître les ordinateurs de votre groupe de travail ou domaine dans le voisinage réseau, tout va bien.

Sinon vous devrez chercher où se situe le problème.

Pour cela vous devez procéder méthodiquement.

Contrôle visuel

Tout d’abord effectuer un contrôle visuel : les leds de la carte réseau et du switch sont-elles correctement allumées, les câbles réseaux sont-ils correctement branchés ?

Nous allons vérifier les voyants situés à l’arrière de la carte réseau, il en existe un ou deux.

Ces voyants nous donnent les informations suivantes : 

• Une signalisation électrique (lampe verte fixe) nous indique si la carte est correctement connectée à un élément actif du réseau. Un switch, par exemple. C’est la liaison physique.

• Une signalisation de trafic (lampe verte qui clignote) qui indique que des données sont envoyées et reçues.

Si la carte n’a qu’un seul voyant, celui-ci nous signalera à la fois la liaison physique et l’activité du réseau.

Pour tester la liaison physique, on va donc relier la carte à un switch et vérifier que le témoin de liaison physique s’allume.

Si oui c’est que le problème ne se situe pas au niveau de la couche physique (le matériel), vous allez pouvoir vous servir d’outils fournis par TCP/IP.

Ipconfig

Tout d’abord vérifier la configuration des postes à l’aide de la commande DOS ipconfig.

Pour avoir tous les renseignements concernant toutes les cartes de l’ordinateur, tapez : ipconfig /all.

Si après contrôle de la configuration IP des postes le problème n’est pas résolu, vous allez vous servir de la commande ping pour déterminer à quel endroit se situe le problème.

Ping

La commande ping suivie de l’adresse IP du destinataire, doit vous retourner 4 lignes de réponse.

Ping adresse-distante 

L’adresse distante peut être par exemple l’adresse IP de Google (64.233.167.99) ou d’un serveur DNS.

Si l’hôte distant répond, la configuration IP est correcte et la passerelle (gateway) par défaut est bien configurée. 

Le problème peut venir des services DNS ou WINS. 

Sinon. 

Ping adresse-même-réseau 

L’adresse du même réseau peut-être, par exemple, la passerelle ou un autre PC du réseau.

Si l’hôte répond, le problème peut venir de la passerelle par défaut ou du masque de sous-réseau. 

Sinon 

Ping adresse-locale 

Si la machine locale répond, les couches IP sont fonctionnelles ainsi que le pilote de la carte réseau. 

Le problème peut venir du masque de sous-réseau ou d’un problème de connexion physique ou de la carte réseau. 

Sinon 

Ping 127.0.0.1 

127.0.0.1 est ce qu’on appelle l’adresse de bouclage, utilisée exclusivement à des fins de test.

Si on a une réponse, les couches IP sont fonctionnelles. 

Le problème peut venir de l’adresse configurée ou d’un problème physique

Partage de ressources

Que la station soit connectée à un domaine ou en poste à poste, il est possible de partager des ressources. Seul le système de sécurité sera différent. Dans tous les cas, il faut disposer du composant système : partage de fichier et d'imprimante pour les réseaux Microsoft.

Le Partage des ressources 

Pour partager une ressource (dossier, imprimante, lecteur CD/ROM…), c’est à dire pour permettre à d’autres utilisateurs du réseau d’accéder à la ressource, il suffit dans l'Explorateur Windows de faire un clic droit sur la ressource en question et sélectionner Partager.

  

La sécurité d'accès à la ressource partagée variera en fonction du type de réseau (Workgroup ou Domaine).

La sécurité d'accès aux ressources dans un groupe de travail

Le partage d'une ressource sur une station 2000/XP se fait en attribuant des permissions à des utilisateurs ou des groupes. 

En poste à poste, on ne peut choisir que les utilisateurs qui ont été créés en local. 

Pour que les utilisateurs en question puissent se connecter à la ressource, il faut qu'ils existent sur les postes qui se connectent. 

De plus il faut que localement on leur ait donné le droit d'accéder à l'ordinateur via le réseau.

Création des utilisateurs

On accède à la boîte de dialogue de création des utilisateurs en choisissant Gérer dans le menu contextuel du Poste de travail.

Stratégie locale de sécurité

Avoir les mêmes comptes utilisateur locaux sur le client et le serveur, ne suffit pas, il faut également que la stratégie de sécurité locale du serveur autorise d’autres ordinateurs à accéder à ses ressources par le réseau.

Sur l’ordinateur qui partage la ressource (le serveur), on accède à la boîte de dialogue d'attribution des droits par, Panneau de configuration, Outils d'administration, Stratégie de sécurité locale, dans la fenêtre, sélection de l'élément Attribution des droits utilisateurs,  puis du droit Accéder à cet ordinateur depuis le réseau

Une fois les utilisateurs locaux créés sur toutes les machines, on peut partager une ressource et donner des autorisations sur cette ressource aux utilisateurs.

Toujours clic droit sur la ressource dans l'explorateur et menu Partager.

La sécurité d’accès aux ressources dans un domaine

Quand la station de travail fait partie d'un domaine, la gestion des ressources partagées est simplifiée. En effet, les comptes utilisateurs sont créés sur le contrôleur de domaine et il n'est plus nécessaire de les créer localement sur tous les postes. 

Le partage des ressources se fait de la même façon que pour un réseau poste à poste, mais la sélection des utilisateurs pour lesquels on va donner des autorisations se fait en les choisissant dans la base de comptes du domaine.

La sélection du domaine se fait dans la boîte à liste Regarder dans.

Le partage de fichier simple avec Windows XP

Une fonctionnalité de Windows XP, disponible sous Windows XP Family et Windows XP Pro en groupe de travail, permet de faire plus simplement un partage avec une autorisation d’accès au niveau de la ressource.

L’un des inconvénients du groupe de travail, sous XP avec le partage de fichiers normal (non simplifié) est que si l’on désire partager des ressources sur un poste, tous les utilisateurs autorisés à accéder à la ressource doivent être créés sur le poste serveur de la ressource. Ainsi, si l’on a 10 postes, qui chacun partage des ressources, et 10 utilisateurs, il faudra créer les 10 utilisateurs sur les 10 postes, soit 100 créations de comptes utilisateur. Le partage de fichier simple remédie à cela, mais au détriment de la sécurité, car il revient à renoncer à avoir des autorisations d’accès au niveau des utilisateurs.

La possibilité du partage de fichier simple disparaît quand un poste XP devient client d’un domaine et, pour des raisons de sécurité, elle est peu utilisée dans les groupes de travail en environnement professionnel. Cette possibilité peut cependant simplifier l’administration des réseaux SOHO (Small Office Home Office).

Connexion aux ressources partagées

Du coté du client, la connexion aux ressources partagées du réseau ne pourra se faire que si le client a les droits nécessaires.

Il y a deux manières d'accéder aux ressources partagées :

• Accès provisoire via le voisinage réseau (favoris réseaux), accessible depuis le bureau ou l'explorateur

• Accès permanent en connectant un lecteur réseau, accessible depuis l'explorateur

La première méthode fonctionne correctement dans un environnement stable. Le voisinage réseau est un système qui se met à jour de façon périodique et la mise à disposition d'une ressource réseau n'est pas enregistrée immédiatement dans le voisinage réseau des autres stations de travail. Ce n'est donc pas un élément fiable de vérification. La deuxième méthode par contre, est celle que doit utiliser un technicien.

Pour un dossier partagé, dans l'explorateur, menu Outils, puis Connecter un lecteur réseau

Une lettre de lecteur de votre choix sera attribuée au dossier partagé, le lecteur apparaîtra dans Poste de travail et on pourra travailler avec comme si c'était un lecteur local.

Pour accéder à une ressource partagée, vous pouvez vous servir de l'option Parcourir. Cette option est l'équivalent du voisinage réseau et ne vous indiquera que les ressources qui se trouvent sur le même segment de réseau que vous. 

Il vaut donc mieux connaître la syntaxe du chemin du dossier partagé, également appelée nom UNC :

\\Nom d'ordinateur\Nom de partage\chemin

Le nom d'ordinateur est celui qui partage la ressource (le serveur).

Le nom de partage est le nom donné à la ressource lors du partage (il peut être différent du nom local du dossier ou de l’imprimante ).

Glossaire du partage de ressources

En matière de partage de ressources, comme dans tous les domaines de l’informatique, il existe un vocabulaire précis qu’un technicien doit employer pour bien communiquer.

Autorisation : ce terme désigne les autorisations d’accès, c'est-à-dire, quels utilisateurs peuvent accéder à la ressource.

Dans 2000/XP, vous cliquez sur le bouton Autorisations de l’onglet Partage

Client : ce terme désigne le poste qui accède à une ressource partagée même si ce poste a un système d’exploitation serveur, comme Windows 2003 Server.

Droit : ce terme désigne ce que les utilisateurs autorisés vont pouvoir faire : lire, lister, exécuter, modifier…jusqu’au contrôle total (qui permet de modifier les autorisations et les droits). Les droits sont donc attachés aux utilisateurs. Avec le système de fichiers NTFS, les droits peuvent être très détaillés. On peut cependant regretter que Microsoft emploie le terme « autorisations » pour parler des droits car cela peut prêter à confusion.

Dans 2000/XP pour accéder aux droits, vous allez sur l’onglet Sécurité.

Ci-dessous le choix proposé quand vous cliquez sur Paramètres avancés et sur Modifier. 

Propriétaire : le propriétaire d’une ressource est son créateur, à ce titre même s’il s’agit d’un simple utilisateur, il en a le contrôle total.

Ressource : objet d’un poste de travail susceptible d’être partagé tels que : un dossier, une partition, un lecteur de disque, une imprimante ou une application.

Serveur : ce terme désigne le poste qui partage une ressource. A ne pas confondre avec système d’exploitation serveur, car vous pouvez parfaitement, mettre en partage une ressource sur un poste ayant un système d’exploitation client comme Windows XP.

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