TAI050 Participer à l’avant vente en informatique

TAI050 Participer à l’avant vente en informatique

TAI050 Participer à l’avant vente en informatique

TABLE DES MATIERES

1 introduction 2

2 etudier la faisabilite d’une solution 3

2.1 La faisabilité technique 3

2.1.1 Le poste de travail 3

2.1.2 Le réseau : choix d’une solution de mise en réseau 3

2.1.3 Réseaux filaires : le câblage 3

2.1.3.1 Nature des câbles sélectionnés 4

2.1.3.2 Implantation des prises 4

2.1.3.3 L’implantation et le nombre de prises électriques 4

2.1.3.4 Les éléments à percer 4

2.1.3.5 La proximité des éléments perturbateurs 5

2.1.3.6 Les supports de câble 5

2.2 La maintenabilité d’une solution 5

2.2.1 Le matériel 5

2.2.2 Les systèmes d’exploitation 5

2.2.3 Les logiciels métiers 5

3 les contraintes liéés au logiciel 6

3.1 Le piratage de logiciel 6

3.1.1 Piratage par les utilisateurs finaux 6

3.1.2 Usage abusif du client-serveur 6

3.1.3 Piratage Internet 6

3.1.4 Chargements sur le disque dur 6

3.1.5 Contrefaçon de logiciels 6

3.2 Les modes de licences 7

3.2.1 Les licences liées à l’utilisateur 7

3.2.2 Les licences liées au poste de travail 7

3.3 Les types de licences 7

3.3.1 Les licences pleines 7

3.3.2 Les licences de mise à jour 7

3.3.3 La nature des licences 7

3.3.4 Les versions en boîte 7

3.3.5 Les versions OEM 7

3.3.6 Les versions en nombre 8

4 conclusion 9

1 introduction

En informatique comme ailleurs, il ne suffit pas de vendre, mais de bien vendre.

« Bien vendre », cela veut dire quoi ?, cela veut dire que le client est satisfait et que ce que vous lui avez vendu correspond à ses besoins immédiats et futurs, dans la mesure où ces derniers sont prévisibles.

Cela veut dire aussi que votre société va gagner de l’argent. Pour cela il ne faut rien oublier : le câblage, le déploiement, la livraison, la maintenance…

Et puis un client satisfait est un client qui revient…et qui véhiculera une bonne image de votre société.

2 etudier la faisabilite d’une solution

Si le commercial est parfaitement compétent pour négocier une solution, le technicien est parfois nécessaire pour assurer la cohérence technique de celle-ci. Il doit s’assurer que techniquement la solution est réalisable et pérenne dans le temps. Il doit également vérifier que sa société a les moyens d’assurer la maintenance de la solution mise en place.

   Attention, ce n’est pas vous qui décidez, vous dites ce qui manque à la solution proposée et aussi ce qui n’est pas utile. Ce dernier aspect est aussi important que le premier, il permet de faire baisser les coûts pour un même service au client. 

2.1 La faisabilité technique

2.1.1 Le poste de travail

Au niveau du poste de travail, il est nécessaire de vérifier certains paramètres.

 La puissance de la machine (mémoire et processeur)

 La capacité de stockage

 La présence de périphériques internes (lecteur DVD, graveur parfois…)

 Les fonctionnalités des périphériques d’impression et d’acquisition

 Les capacités vidéo

 La capacité de connexion de périphériques externes

 …

2.1.2 Le réseau : choix d’une solution de mise en réseau

En ce qui concerne les postes en réseau, vous allez vérifier :

 La puissance et la capacité des serveurs

 La cohérence entre les niveaux RAID et les besoins des clients

 Les capacités et les fonctionnalités des éléments actifs et notamment le nombre de ports disponibles.

Si la solution de mise en réseau avec un câblage filaire n’est pas retenue (locaux provisoires, petits bâtiments séparés…) n’oubliez pas que vous pouvez proposer un réseau Wifi ou un réseau CPL ou un dispositif qui mixte les types de réseau par exemple : 

 Filaire à l’intérieur des bâtiments et sans fils entre

 Ou bien sans fils sur un étage et CPL pour passer d’un étage à l’autre

 …

2.1.3 Réseaux filaires : le câblage

C’est ici un point délicat sur lequel il faut être vigilant. Parfois le câblage existe, parfois il n’existe pas. Si le câblage existe, vous allez vérifier qu’il est fonctionnel et quel est son type (10b2, 100bT…) il serait dommage que vous ne puissiez connecter vos postes de travail parce que vos cartes ne sont pas adaptées au type de câble.

Si ce câblage n’existe pas, vous allez vérifier :

 La nature des câbles sélectionnés

 L’implantation des prises

 Les éléments à percer pour installer vos câbles

 La proximité éventuelle d’éléments perturbateurs

 Les supports prévus pour passer les câbles

 L’implantation et le nombre de prises électriques

2.1.3.1 Nature des câbles sélectionnés

Il vous faudra vérifier la compatibilité entre le câble sélectionné et le réseau qui va être installé. Véritable câble réseau (pas de câble téléphonique), le câble doit être au minimum de catégorie 5.

2.1.3.2 Implantation des prises

Les prises doivent être en nombre suffisant. Elles ne doivent pas être trop exposées pour éviter les arrachements de câbles

2.1.3.3 L’implantation et le nombre de prises électriques

Près de chaque prise réseau vous devez avoir un nombre de prises électriques suffisant. Ne pas oublier que parfois l’utilisateur connecte des périphériques.

Vous vous assurerez que les prises appartiennent à un circuit dédié informatique

   Si on doit être vigilant sur l’implantation et le nombre de prises électriques, cela ne veut pas dire que vous pouvez les installer vous-même, cela doit être fait par un électricien. 

2.1.3.4 Les éléments à percer

Soyez très vigilants lorsqu’il est prévu de percer des murs ou des cloisons pour passer les câbles. Percer un mur « coupe feu » est interdit. Si vous percez une cloison ou un mur ordinaire, sachez  que les trous devront être correctement rebouchés pour éviter la propagation des flammes en cas d’incendie.

De même n’oubliez pas que parfois dans les murs et les sols, il y a des canalisations, des câbles, des boîtes de dérivation électrique…

   En cas d’incendie chez votre client, si vous avez percé un mur coupe feu ou que les flammes se sont propagées par un trou mal bouché, la société d’assurance se retournera contre vous. Comme les sociétés de services ne sont pas assurées, sauf demande de leur part, vous n’êtes couvert pour aucun de ces sinistres. Il en va de même si vous percez une canalisation.. 

2.1.3.5 La proximité des éléments perturbateurs

Assurez-vous que les câbles ne sont pas à proximité de sources lumineuses, d’appareils de radiographie, de moteurs de machines industrielles…

2.1.3.6 Les supports de câble

S’il est prévu de poser des goulottes, vérifiez que l’électricien ne va pas en poser avant vous ou après vous. Dans ce cas, mettez-vous d’accord avec lui pour que vous utilisiez les mêmes goulottes. La marque LEGRAND propose une gamme de goulottes très esthétiques, qui permettent de faire passer à la fois du câblage électrique et du câblage informatique. De plus cette marque offre l’avantage d’être connue des électriciens, cela facilite le dialogue.

2.2 La maintenabilité d’une solution

Il faudra vérifier si c’est  votre société qui assurera la maintenance de la solution proposée et dans le cas contraire faire des préconisations.

2.2.1 Le matériel

Si la solution intègre le matériel de votre client, posez-vous la question de savoir comment vous allez assurer la continuité de service si ce matériel tombe en panne ?

2.2.2 Les systèmes d’exploitation

Posez-vous la question de savoir, si dans votre société quelqu’un est capable de maintenir les systèmes d’exploitation et notamment les systèmes réseaux. Si vous n’avez personne de certifié et que votre société ne bénéficie d’aucun support particulier et donc payant auprès des éditeurs, la maintenance de ses systèmes devient très difficile

   Les sociétés de services qui offrent des contrats de maintenance sont tenues de donner les moyens de le faire. 

2.2.3 Les logiciels métiers

Assurez-vous que vous aurez l’appui de l’éditeur, que quelqu’un dans votre société connaît les rudiments du métier des professionnels à qui vous vendez ces logiciels.

Généralement les éditeurs de ces logiciels travaillent avec des revendeurs agrées et ils ne vous apporteront aucune aide si vous n’êtes pas vous-même agréé

3 les contraintes liéés au logiciel

3.1 Le piratage de logiciel

Il existe communément quatre types de piratage informatique. En comprenant bien chacun d'entre eux, vous éviterez de vendre n’importe quoi et  rester dans la légalité.

3.1.1 Piratage par les utilisateurs finaux

Il s'agit du cas où l'employé(e) d'une société reproduit des exemplaires d'un logiciel sans autorisation. Le piratage par les utilisateurs finaux peut revêtir les formes suivantes : " utilisation d'un exemplaire sous licence pour installer un programme sur de multiples ordinateurs ; " copie de disquettes ou CDs pour installation et distribution ; " bénéficier d'offres de mise à jour sans disposer d'un exemplaire légal de la version à mettre à jour ; " acquérir un logiciel scolaire ou universitaire, ou tout autre type de logiciel à usage restreint ou non commercial, sans disposer d'une licence destinée à un usage commercial ; " échanger des disquettes ou CDs sur le lieu de travail ou à l'extérieur. 

3.1.2 Usage abusif du client-serveur

Ce type de piratage se produit lorsque trop d'employés travaillant sur un réseau font appel au même moment à une copie centralisée d'un même programme. Si vous disposez d'un réseau local (LAN) et que vous installez des programmes sur le serveur où ils seront utilisés par plusieurs personnes, vous devez vérifier que votre licence vous autorise bien à procéder de la sorte. Si le nombre d'utilisateurs est supérieur à celui autorisé par la licence, vous êtes en présence d'un cas d'" usage abusif ". 

3.1.3 Piratage Internet

Ce cas de figure se produit lorsque le logiciel est téléchargé sur Internet. Les règles d'acquisition applicables aux achats de logiciels en ligne doivent en principe être identiques à celles des modes de vente traditionnels. Le piratage sur Internet peut revêtir les formes suivantes : 

- Les sites pirates qui permettent de télécharger les logiciels gratuitement ou en échange de programmes téléchargeables vers le serveur ; 

- Les sites de ventes aux enchères sur Internet qui proposent des logiciels contrefaits, hors circuit, ou contrevenant à la législation sur le droit d'auteur ; 

- Des réseaux poste à poste qui permettent le transfert non autorisé de programmes protégés par droit d'auteur. 

3.1.4 Chargements sur le disque dur

Ce cas de figure intervient lorsqu'une société qui commercialise des ordinateurs neufs installe des copies non autorisées de logiciels sur les disques durs de manière à rendre l'achat de machines plus attractif. 

3.1.5 Contrefaçon de logiciels

Ce type de piratage correspond à la duplication et à la vente illégale de supports protégés par droit d'auteur avec l'intention d'imiter directement les dits produits. Dans le cas des progiciels, il est fréquent d'y trouver des exemplaires contrefaits de CD ou de disquettes comportant des programmes logiciels, ainsi que tout le conditionnement, les manuels, contrats de licence, étiquettes, cartes d'enregistrement et autres dispositifs de sécurité associés.

3.2 Les modes de licences

Chaque éditeur de logiciel définit les règles pour l’utilisation des ses produits, les droits d’utilisation sont soit liés à l’utilisateur, soit liés au poste de travail.

Il est important de bien connaître le fonctionnement des licences logiciels, cela permet de rester dans la légalité et de proposer le coût d’équipement le plus bas. Comme il n’existe pas de règle universelle, il vous faudra adapter votre proposition à l’éditeur des logiciels sélectionnés.

3.2.1 Les licences liées à l’utilisateur

Ce type de licence permet à un utilisateur d’utiliser une seule et même licence sur plusieurs postes de travail. Dans ce cas de figure, si deux utilisateurs utilisent le même logiciel sur le même poste de travail, il faudra deux licences d’exploitation.

3.2.2 Les licences liées au poste de travail

C’est le cas le plus classique, la licence est liée au poste de travail. Pour simplifier un poste égal une licence. Dans ce cas de figure deux utilisateurs sur un même poste peuvent se partager une licence.

3.3 Les types de licences

3.3.1 Les licences pleines

Ce sont les licences que vous devez acquérir lors d’un premier achat.

3.3.2 Les licences de mise à jour

Ce sont les licences que vous pouvez acquérir lorsque vous possédez déjà une version antérieure du logiciel.

3.3.3 La nature des licences

Les éditeurs proposent plusieurs solutions d’équipement en licences en fonction du contexte du client, ce sont :

 Les versions en boîte

 Les versions OEM

 Les versions en nombre

3.3.4 Les versions en boîte

C’est la licence la plus courante et la plus onéreuse, vous achetez le produit dans une boîte qui contient la licence, le support et la documentation. Il peut exister des licences pleines et des licences de mise à jour.

3.3.5 Les versions OEM

Ce sont des licences un peu spécifiques réservées aux intégrateurs. Elles ne peuvent être vendues qu’avec un équipement neuf.

   La notion d’équipement est variable en fonction des éditeurs et du moment. Parfois il s’agit d’une unité centrale complète, parfois d’un composant tel que le disque dur. 

Ce type de licence étant lié au matériel fourni, vous ne pouvez la réutiliser sur un autre équipement même si le nouvel équipement remplace celui qui a été fourni avec la licence OEM.

De même vous ne pouvez pas acquérir une licence de mise à jour à partir d’une licence OEM

L’OEM est une solution économique mais qui est soumise à de nombreuses contraintes et restrictions.

3.3.6 Les versions en nombre

Ce type de licences permet d’équiper à moindre coût un ensemble de postes de travail. Son principe est simple, à partir d’un certain nombre de postes, cela peut commencer à 5, vous achetez non pas des produits en boîte mais des licences d’utilisation.

Soyez vigilant, vous achetez des licences mais pas de support. Certains éditeurs vous obligent à acheter au moins une licence en boîte, d’autres vous vendent un CD Master pour vous permettre d’installer les logiciels. Vérifiez que votre commercial ne l’a pas oublié.

4 conclusion

Dans ce type d’activité, il apparaît, qu’une fois encore, ce n’est pas le bidouilleur que l’on recherche mais des techniciens capables d'évaluer une proposition commerciale et d'apporter un avis éclairé sur, non pas ce qu'il aimerait, mais sur ce qu'une tierce personne propose. N'oubliez pas que vous n'êtes pas commercial et ne vous substituez pas à ces derniers…